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Entretien courant des distributeurs d’eau potable filtrée : utilisation de biocides et de désinfectants

en Europe, à ce jour, à l’exception de quelques pays (l’Italie par exemple), il n’existe pas de lois sur le traitement de l’eau potable.
La référence sur la qualité de l’eau potable en Europe est désormais définie par la directive 2184 de 2020, transposée par tous les États membres.
Le niveau de qualité des systèmes de filtration est laissé à l’appréciation de chaque entreprise, tout comme le choix du protocole d’entretien.
Dans ce court article, nous présentons nos lignes directrices pour un entretien efficace et correct des distributeurs d’eau.

Pourquoi l’entretien périodique des refroidisseurs et des purificateurs d’eau est-il nécessaire ?

Les pièces consommables s’usent avec le temps et doivent être remplacées. C’est assez évident. Un filtre à charbon actif se sature avec le temps et perd sa capacité d’adsorption. En revanche, les substances « piégées » à la surface du charbon risquent d’être libérées en « grappes ». Le fabricant est tenu d’indiquer et de garantir la durée de vie du produit, tant en termes de temps que de volume d’eau traité. Pour continuer avec les exemples, il en va de même pour une lampe germicide UV : avec le temps, sa capacité à émettre des radiations dans le spectre C diminue et elle doit donc être remplacée.

D’une manière générale, les filtres de traitement de l’eau potable ont pour fonction d’éliminer le chlore de l’eau afin d’en améliorer les qualités organoleptiques, c’est-à-dire le goût et l’odeur.

La couverture en chlore, c’est-à-dire la présence d’un désinfectant à des concentrations minimales, répond à la nécessité d’éviter la repousse microbienne dans l’eau du réseau.

Elegante D

La croissance microbienne dans les systèmes de traitement au point d’utilisation est une question très sensible. Les phénomènes de rétro-contamination, ainsi que le contact avec des éléments extérieurs ou avec de l’eau du réseau à faible concentration bactérienne peuvent, à terme, compromettre gravement la qualité de l’eau distribuée.

Les colonies bactériennes qui peuvent se former se trouvent dans les zones où l’eau ne coule pas, ainsi que dans le biofilm. Une ou plusieurs analyses de l’eau fournie par les systèmes de traitement au point d’utilisation sont fortement recommandées pour vérifier s’il y a une dérive de la croissance bactérienne dans le système.

Quel produit de désinfection est recommandé ?

Si l’on admet que l’on va intervenir sur des systèmes où l’eau entrante est déjà potable, et que l’on doit se concentrer sur les phénomènes de repousse et de biofilm, comme toujours, la réponse ne peut être que le résultat d’un raisonnement approfondi qui prend en compte de nombreux facteurs.

Il faut :
avoir la capacité de détruire la charge bactérienne et les micro-organismes en général
éliminer le biofilm
être facile à manipuler et à utiliser
ne pas endommager les pièces de contact
ne pas être dangereux pour la santé humaine
être facilement éliminés par de simples rinçages
avoir un coût acceptable

Les désinfectants les plus couramment utilisés (y compris en combinaison)

Les composés à base de chlore, tels que l’acide hypochloreux ou le chlore libre, bien qu’ils soient d’excellents biocides, ont deux limites, la première étant leur faible action d’élimination du biofilm. Dans le diagramme ci-dessous, on peut voir qu’une forte action oxydante réagit avec la couche protectrice de surface (EPS) du biofilm et ne pénètre pas en profondeur. L’action ne stérilise que la partie superficielle, nous nous arrêtons à la deuxième image.

La deuxième raison réside dans l’incompatibilité avec les membranes osmotiques. Le chlore les détruit irrémédiablement. Enfin, nous ajoutons par expérience que l’élimination des odeurs et du goût après l’action d’un désinfectant à base de chlore peut également être longue

L’acide peracétique, qui a à la fois un pouvoir biocide et un pouvoir solvant du biofilm, est très agressif et il faut doser judicieusement la concentration et le temps de contact pour éviter une corrosion dangereuse. Nous attirons l’attention sur le danger de le manipuler avec des vapeurs toxiques.

Le peroxyde d’hydrogène a une action biocide plus faible que les composés chlorés, mais il a en même temps une bonne action de solvant du biofilm. Il n’attaque pas les membranes d’osmose et se rince facilement. La concentration et le temps de contact sont élastiques sans endommager les composants. C’est sans aucun doute notre préféré

L’ozone est un très bon biocide, il se décompose rapidement et est donc facile à éliminer, il a une bonne capacité à dissoudre le biofilm, mais il est extrêmement corrosif et, à l’intérieur des plantes, il génère des composés avec les parties en contact avec l’eau, de sorte qu’ils créent des problèmes de goût.





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